La garde côtière veille sur la mer

Garde côtière

Actualités

  • 06.04.21

    Tout le monde les a vus dans la rue ou sur le trottoir: des masques buccaux. Emportés par le vent, ils aboutissent dans les ruisseaux et les rivières et finissent dans la mer. Ils peuvent y demeurer pendant 450 ans. De plus, ils représentent un danger pour les animaux qui confondent les masques avec de la nourriture ou qui s'y empêtrent. Notre partenaire garde cotière Service Milieu marin du SPF Santé publique lance donc un nouvel appel: ne perdez pas votre masque, où que vous soyez ! 

  • 31.03.21

    Le bruit sous-marin est une menace sous-estimée et pourtant bien réelle pour la vie marine. Le 30 mars, le ministre de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, présente les résultats de l'étude sur les mesures que le secteur de la navigation peut prendre pour réduire le bruit sous-marin. Cette recherche démontre qu'il existe un panel d’opportunités pour réduire de manière significative l'émission de bruit sous-marin continu. Pour l’ensemble de la vie marine, allant des crevettes aux baleines, cela ferait toute la différence. Un nombre significatif de ces mesures auraient par ailleurs un effet bénéfique dans d'autres domaines. Outre le bruit sous-marin, elles peuvent également réduire la consommation d'énergie et les émissions de pollution atmosphérique du navire.

    Plus d'informations sur le site web de notre partenaire garde côtière FPS Santé Publique, Directorat-Général Environnement

  • 13.01.21

     

    Le mercredi 13 janvier 2021, le vice-premier ministre et ministre de la mer du Nord Vincent van Quickenborne a vérifié dans quelle mesure les navires dans la partie belge de la mer du Nord respectent les normes applicables en matière de pollution atmosphérique. Pour ce faire, il a volé dans l'avion des garde-côtes belges, géré par notre partenaire garde côtière l'UGMM. Grâce à l'application d'un capteur « renifleur » dans cet avion, notre pays est reconnu comme un pionnier dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique au-dessus de la mer. Le capteur permet de mesurer sur le terrain les composantes polluantes des émissions des navires. Les mesures du soufre sont au programme depuis 2016, et depuis 2020, les composés azotés peuvent également être détectés. Ainsi, la Belgique a été la première à être prête à se déployer au-dessus de la mer pour surveiller les restrictions qui s'appliqueront à partir du 1er janvier 2021 en mer du Nord concernant les émissions d'azote des navires.

    Photos fournies par UGMM/IRSNB

    naturalsciences.be

  • 18.08.20

    Le weekend dernier, dans la partie belge de la mer du Nord, près du banc de sable « Buitenratel », des taches et des cordons orange ont été observés. Ceux-ci ont été rapportés au centrale Garde Côtière (via le Centre Maritime de Sauvetage et de Coordination - MRCC) comme une éventuelle pollution. Après inspection par différents partenaires de la garde côtière, la Police de la Navigation, la Défense et l'Unité de Gestion du Modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM), il est apparu clairement qu’il s’agissait d’une prolifération inhabituelle de l’espèce de plancton unicellulaire « Éclat de la mer ».

    La chaleur et l’absence de vent et de vagues des derniers jours sont probablement des facteurs déterminants. La masse en décomposition pourrait éventuellement entraîner un manque d’oxygène qui pourrait à son tour entraîner la mort de poissons. Il est également possible que leurs restes s’échouent sur les plages belges au cours de la semaine prochaine.

    On ne peut pas être certain, mais s'ils échouent, les restes seront dispersés le long de la côte et pas dans une seul et même endroit. Ce sont en effet des organismes vivants et le vent peut encore tourner. Nous ne sommes pas au courant des fortes accumulations d’écume de mer comme lors de l’accident mortel de cinq sportifs nautiques ce printemps dans la ville néerlandaise de Scheveningen. Là, il s'agissait des algues (de Phaeocystis) formant des colonies; dans le cas présent, il s'agit d'autres espèces planctoniques. 
    Apart d'un peu de nuisance olfactive causée par Noctiluca en décomposition, il n'y a aucun risque pour les baigneurs et les plaisanciers.

    En savoir plus? naturalsciences.be

  • 15.07.20

    La garde côtière belge continue d’investir dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique au-dessus de la mer. L’avion garde-côte contrôle désormais aussi les émissions d’azote des navires en mer.
    Depuis 2016, la Garde Côtière belge applique le capteur appelé « renifleur » à bord de l’avion du partenaire garde côtière l’Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la mer du Nord (un Britten-Norman Islander, code d'enregistrement OO-MMM), utilisé au-dessus de la mer pour détecter les violations environnementales et nautiques. Ce capteur mesure les émissions des navires, ce qui permet d’évaluer la teneur en soufre du carburant qu’ils utilisent. La technologie « renifleur » a été étendue au printemps 2020 pour détecter les composés d’azote. Les résultats de ces premiers vols d’essai sont prometteurs: naturalsciences.be

    La Belgique est actuellement l’un des rares pays à effectuer une telle surveillance. En savoir plus? Regardez cette vidéo.

  • 19.05.20

    Remarque préliminaire: les mesures nécessaires doivent être prises à tout moment pour assurer le respect des règles de distanciation sociale, notamment en maintenant une distance d'au moins 1,5 m entre chaque personne (sauf entre les personnes vivant sous le même toit). 
    Pour plus des informations: site-web de notre partenaire garde côtière Service Public Fédéral Mobilité et Transports.

    Sont autorisés sur les eaux maritimes belges: 
    - les sports de vagues  (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation à voile, les bateaux à moteur (y compris la pêche en mer), les véhicules nautiques à moteur
    - entraînements et sessions de cours réguliers qui se pratiquent en plein air (dans un contexte organisé, jusqu'à 20 personnes, sous la supervision d'un entraîneur ou d'un surveillant majeur)
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

     

    Sont autorisés sur les eaux intérieures, uniquement sur le territoire belge:

    - les sports nautiques (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation des embarcations de plaisance, des bateaux à moteur et des véhicules nautiques à moteur, dans le respect des règles édictées par les Régions quant à l'utilisation des voies navigables et des infrastructures (Région flamande https://www.visuris.be/maatregelen, Région wallonne http://infrastructures.wallonie.be, La Région de Bruxelles-Capitale ne pose aucune condition complémentaire).
    - entraînements et sessions de cours réguliers qui se pratiquent en plein air (dans un contexte organisé, jusqu'à 20 personnes, sous la supervision d'un entraîneur ou d'un surveillant majeur)
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

     

    Ces activités sont autorisées sous les conditions suivantes: 
    - individuellement ou avec les personnes vivant sous le même toit
    - l'utilisation de son propre matériel
    - les infrastructures nécessaires à la pratique des sports en plein air peuvent être ouvertes, à l'exception des vestiaires, des douches et des cafétarias
    - la désinfection du matériel
    - sur l'eau, une distance suffisante doit être maintenue avec les autres pratiquants de sports nautiques
    - dans les ports de plaisance, les clubs de plage et les clubs nautiques, des mesures doivent être prises afin que les règles de la distanciation sociale soient scrupuleusement respectées 
     

    Commerces et entreprises (y compris location/vente) :

    - des informations sur la location et la vente de bateaux (autorisés ou non, sous quelles conditions) sont disponibles sur le site du SPF Economie 

    Les activités suivantes ne sont pas autorisées :
    - les excursions en bateau avec skipper.
    - entraînements et sessions de cours (pratiques) où l'entraîneur ou le surveillant majeur et le sportif ou le participant se trouvent à bord du même bateau de plaisance
    - les événements, les activités de groupe (à l'exception des entraînements et des sessions de cours réguliers mentionnés ci-avant), les concours et les compétitions restent toujours interdits
    - voyager au départ ou à destination d’un pays étranger ou dans des eaux étrangères (p.ex. l’Escaut occidental, certaines parties du Canal Gand-Terneuzen, certaines parties de la Meuse)

    Ces règles sont valables du 18 mai au 7 juin 2020 inclus.  Elles peuvent être adaptées suite à de nouvelles décisions qui seraient prises par le Conseil National de Sécurité en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19. 

  • 14.05.20

    Depuis le 20 mars 2020, le plan d’aménagement des espaces marins 2020-2026 est entré en vigueur. Une toute nouvelle brochure vous le présente.
    Conservation de la nature, énergie verte, navigation, pêche, extraction de sable et bien d'autres choses encore se déroulent quotidiennement dans notre petite partie de la mer du Nord. Le plan doit garantir que toutes ces activités iront de pair. Un premier plan d’aménagement des espaces marins était elaboré pour la période 2014-2020. Le nouveau plan 2020-2026 inclut quelques innovations, comme une deuxième zone pour l’énergie offshore, la zone Princesse Elisabeth, qui devrait permettre de quasiment doubler la capacité énergétique (de 10% des besoins en électricité de la Belgique à la fin de cette année à 20% d'ici 2025/2026). Une zone naturelle supplémentaire, à la frontière néerlandaise, est prévue et aussi trois nouvelles zones de recherche pour la mise en place de mesures de protection des fonds marins. En plus, il y a cinq zones spécifiques dans lesquelles des activités commerciales et industrielles peuvent être développées. Le développement durable y jouera un rôle central.

    Le plan a été élaboré par notre partenaire garde côtière service Milieu marin du Service Public Fédéral Santé publique, avec le soutien des autres partenaires garde côtière. 

    Consultez la nouvelle brochure pour en savoir plus. 

  • 05.05.20

    Remarque préliminaire: les mesures nécessaires doivent être prises à tout moment pour assurer le respect des règles de distanciation sociale, notamment en maintenant une distance d'au moins 1,5 m entre chaque personne (sauf entre les personnes vivant sous le même toit). 
    Pour plus des informations: site-web de notre partenaire garde côtière Service Public Fédéral Mobilité et Transports.

    Sont autorisés sur les eaux maritimes et intérieures belges: 
    - les sports de vagues et les sports nautiques (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation à voile, les bateaux à moteur (y compris la pêche en mer), les véhicules nautiques à moteur
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

    Ces activités sont autorisées sous les conditions suivantes: 
    - individuellement ou avec les personnes vivant sous le même toit
    - l'utilisation de son propre matériel
    - les infrastructures nécessaires à la pratique des sports en plein air peuvent être ouvertes, à l'exception des vestiaires, des douches et des cafétarias
    - la désinfection du matériel
    - sur l'eau, une distance suffisante doit être maintenue avec les autres pratiquants de sports nautiques
    - dans les ports de plaisance, les clubs de plage et les clubs nautiques, des mesures doivent être prises afin que les règles de la distanciation sociale soient scrupuleusement respectées 
     

    Les activités suivantes ne sont pas autorisées : 
    - la location de bateaux de plaisance ou d'équipements pour les sports de vagues et les sports nautiques 
    - l’écolage (pratique)
    - les événements, les activités de groupe et les concours sont encore toujours interdits
    - voyager au départ ou à destination d’un pays étrangers ou dans des eaux étrangères (p.ex. l’Escaut occidental, certaines parties du Canal Gand-Terneuzen, certaines parties de la Meuse)  

    Ces règles sont valables du 4 mai au 10 mai 2020 inclus.  Elles peuvent être adaptées suite à de nouvelles décisions qui seraient prises par le Conseil National de Sécurité en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19. 

  • 30.04.20
    Controle Zwaveluitstoot©KBIN/BMM

    En 2019 notre partenaire garde côtière Unité de Gestion du Modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM) a effectué 246 heures de vol dans le cadre du programme national de surveillance aérienne de la mer du Nord. L'UGMM dispose de son propre appareil, un ‘Britten Norman Islander. La surveillance aérienne est très utile pour différentes raisons: effectuer des missions de détection des nappes de pétrole et/ou constatation de pollution, des patrouilles de garde-pêche, des prises de vues d’accidents maritimes; assister les scientifiques dans le comptage de mammifères marins. En 2019, treize déversements opérationnels provenant de navires ont été observés, l'avion a effectué d'importants comptages de mammifères marins et a surveillé les travaux dans les parcs éoliens.

    En outre, l'UGMM utilise à bord de l’avion de surveillance de la garde côtière un renifleur électronique pour le contrôle de la pollution atmosphérique causée par les navires. Ce capteur mesure les émissions des navires, ce qui permet d’évaluer la teneur en soufre du carburant qu’ils utilisent. Sur les 1241 navires dont les émissions de soufre ont été mesurées, 51 avaient une valeur de soufre suspecte. Ceux-ci ont été systématiquement signalés aux services d'inspection maritime compétents en vue d'un contrôle supplémentaire à terre. La Belgique est actuellement l’un des rares pays à effectuer une telle surveillance. En savoir plus? Regardez cette vidéo sur la surveillance des émissions de soufre

    L'avion a également participé avec succès à une surveillance coordonnée au niveau international des installations pétrolières et gazières dans la partie centrale de la mer du Nord.
     

  • 27.04.20

    Depuis le début du mois d'avril, notre partenaire garde côtière Service Public Fédéral Mobilité et Transports a mis l’application d’enregistrement des plaques d’immatriculation pour les bateaux de plaisance temporairement hors ligne  . Cela était nécessaire afin de pouvoir adapter l'application aux tarifs nouveaux.
    L'application sera réactivée le 30/04.
    mobilit.fgov.be